Pas mal comme nouvelle

Joris a écrit:

Oui, tres bonne et belle info, et j'espere qu'il va péter des temps, le Seb, car faut pas oublier qu'il est aussi un tres bon Pistard avec une superbe 2eme place au 24 du Mans sur Pesca en 2006!!!!

Je pense un peu plus 1,5 a 2s serait déja un exploit

On verra, j'espere y aller....

Vous trouvez pas ça terrible, vous!!!! vivement la course des champions


Capable de Rouler fort au MANS, de rouler fort en F1 au bout de 20 trs, et rouler sur neige, glace, terre, bitume a fond la caisse en WRC......

Moi je trouve ça impressionnant!!!!!ce mec est magistral

C’était la journée attendue par Sébastien depuis longtemps. Grâce au groupe Total-Elf, partenaire commun à Renault et à Citroën, le tout frais quadruple champion du monde des rallyes a pu enfin s’étalonner sur le circuit Paul Ricard HTTT, au volant de la reine des voitures de course représentée pour l'occasion par la R26. Interview.



- « Le rêve est devenu réalité ?
Oui, c’était une journée de rêve, même deux journées puisque j’ai commencé à rouler hier.

- As-tu été un peu « intimidé », comment se sont passés tes premiers tours ?
Intimidé non, car j’ai déjà l’expérience du sport-proto avec la « Pesca », mais c’est vrai que les premiers tours ne sont pas évidents : il y a tellement de grip que c’est hallucinant. Pour donner un exemple, la courbe de Signes au bout de la ligne droite du Mistral se passe à fond. Et bien il faut quand même s’en convaincre ! Avec la « Pesca », je crois que ça passait à 250 km/h environ. Avec la Renault F1, c’est à fond absolu, à 305 km/h ! Et tu rentres à fond dans le double droite du Beausset qui suit puisque tu prends les freins en entamant la courbe ! Ça, ça ne se fait pas tout de suite…

- Les sensations que tu imaginais sont-elles comparables à celles que tu as ressenties ?
Oui assez. Je connais le circuit et j’ai rapidement réussi à aller vite, à faire les temps que je faisais en essais avec la « Pesca ». Mais dans la Renault F1, tu sens que c’est un « step » au-dessus. Et largement. C’est là que ça se complique : tu te demandes où se trouve la limite, jusqu’où tu peux aller. Je m’attendais quand même à ça, mais c’est très fort. Hier j’ai fait deux séances d’une dizaine de minutes et j’ai progressé régulièrement. Aujourd’hui, j’ai commencé à bien sentir la voiture, à sous-virer, à survirer, à toucher certaines de ses limites. Du coup, j’ai réussi à m’approcher à moins d’une seconde des temps de Kovalainen(1). Et lui, des tours sur ce circuit avec cette voiture, il a dû en faire quelques centaines, facile ! Je suis content du résultat, c’est clair.

- Les gens de Renault ont dû être impressionnés ! Ils t’ont proposé un contrat ?
Non, non, pas de contrats (rires). Mais ils m’ont dit que c’était bien.

- As-tu rencontré quelques difficultés ?
Oui et non. Non parce que j’ai quand même une certaine expérience du pilotage ! Mais un peu quand il faut se rapprocher des limites de la voiture. C’est tellement collé, posé par terre, qu’il faut bien cerner les capacités de la machine. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elles sont vraiment très élevées. Quand tu arrives à l’épingle du circuit, il faut freiner à 100 m. A près de 300 km/h, le virage te saute à la « gueule », tu penses qu’il est déjà trop tard pour ralentir. Mais tu tapes dans les freins et la voiture s’arrête presque instantanément ! C’est incroyable ! Pour l’accélérateur, après quelques hésitations, tu te poses moins de questions : tu mets à fond et l’électronique gère le patinage.

- As-tu profité de conseils de Heikki Kovalainen et de l’équipe Renault ?
Oui, Heikki a été très sympa. Il m’a montré les trajectoires ou plutôt la façon de prendre certaines courbes car les trajectoires je les connaissais. C’était plus « là tu peux prendre le vibreur, celui-là non parce qu’il te jette, le bon point de freinage est là », des choses comme ça. Comme lui aussi a roulé aujourd’hui, on a pu comparer ses acquisitions de données aux miennes d’hier. J’ai pu voir où j’en lâchais. C’était plus une confirmation en fait, parce que je savais où je perdais du temps. Ça m’a permis d’apprendre un peu plus vite. Après pour aller encore plus loin, il faut rouler. Le double droite du Beausset par exemple, je ne l’ai bien pris qu’une fois ou deux. C’est déjà un virage pas facile, alors avec une F1…

- Vingt minutes mardi, une trentaine ce mercredi, n’est-ce pas frustrant de rouler si peu ?
Non, parce que physiquement c’est dur. C’est très violent. Aujourd’hui, j’ai enchaîné rapidement les deux séries de quinze minutes. Je n’en aurais pas fait une autre, même si cela avait été possible, ou il m’aurait fallu une bonne pose. J’ai trop mal au cou ! On prend 4G en latéral sur de longues durées, et pas mal au freinage aussi. Les pilotes de F1 développent naturellement des muscles spécifiques, les pilotes de rallye aussi, mais pas les mêmes (rires) !

- As-tu demandé à faire quelques réglages ?
Non, le temps est trop court. Et puis c’est une F1 d’exhibition qu’on ne touche pas trop. Elle est très chargée en « aéro » et ses pneus médium sont un peu moins performants que ceux utilisés normalement. D’ailleurs, j’ai eu souvent du grainage et la voiture devient alors sous-vireuse. Mon meilleur temps je l’ai fait sur les premiers tours quand on m’a monté des pneus neufs.

- T’imagines-tu en course, avec d’autres F1 ?
Mmmm, pas vraiment en fait (rires). Ça va très vite, ça freine très tard… quand il faut attaquer, dépasser, ça doit être chaud ! A l’inverse, c’est pareil pour un « pistard ». Il peut aller vite en essais avec une WRC. Mais en rallye, avec 2 passages de reconnaissance à 60 km/h, il ne sera pas très bien quand il faudra repasser à fond dans les spéciales.

- Justement, comment c’est passé le test de Kovalanein avec la C4 WRC ?
Franchement, il a super bien roulé. Il était dans mes temps !

- Œil pour œil, dent pour dent ?
Oui (rires). Il s’est amusé comme un gamin dans la C4 ! Il adore le rallye, il a déjà ouvert des épreuves et piloté une WRC. Nous avons roulé sur une base terre et il a fait ce qu’il voulait de la voiture. Il était propre, vite, efficace. Vraiment il m’a étonné. Moi qui ne suis quasiment jamais monté dans une WRC comme passager, je suis monté à côté de lui. Et bien ça m’a bien plu en fait, c’était vraiment sympa ! Il a un joli coup de volant, mais bon, c’est un Finlandais ! La glisse, le freinage pied gauche, c’est de naissance chez eux (rires).

- Un scoop ? Sébastien Loeb copilote de Heikki Kovalainen ou même de Daniel Elena au prochain Monte-Carlo ?
Avec Heikki, pourquoi pas ? Mais avec Daniel, je ne monterais pas (rires) ! D’ailleurs, on a plaisanté autour de ça : on s’est dit qu’on allait échanger notre prochaine saison, Heikki en WRC, moi en F1.

- Question stupide. Partant pour un nouveau test en F1 ?
S’il y a une autre expérience qui se présente, je suis ouvert, oui ! C’est toujours de bons moments, l’occasion de vivre des sensations rares. En tout cas maintenant, je sais ce que c’est une F1 et je remercie encore Total d’avoir organisé ce test.

- Est-ce que cet essai peut te servir pour une éventuelle participation au Mans ?
Oui, c’est toujours un peu plus d’expérience. Un proto et une F1, ça se pilote pratiquement de la même façon.

- Que te reste-t’il à essayer désormais ?
Un Mirage ! »


(1) Sur la configuration de 3,8 km du circuit, Heikki Kovalainen a tourné en 1'04”552 et Sébastien en 1'05”547.

sebastienloeb.com - Thierry Pirkelbauer / Thomas Matera - 05/12/2007

Joris a écrit:

- Les gens de Renault ont dû être impressionnés ! Ils t’ont proposé un contrat ?
Non, non, pas de contrats (rires). Mais ils m’ont dit que c’était bien.

- Quand tu arrives à l’épingle du circuit, il faut freiner à 100 m. A près de 300 km/h, le virage te saute à la « gueule », tu penses qu’il est déjà trop tard pour ralentir. Mais tu tapes dans les freins et la voiture s’arrête presque instantanément ! C’est incroyable ! Pour l’accélérateur, après quelques hésitations, tu te poses moins de questions : tu mets à fond et l’électronique gère le patinage.

- On prend 4G en latéral sur de longues durées, et pas mal au freinage aussi. Les pilotes de F1 développent naturellement des muscles spécifiques, les pilotes de rallye aussi, mais pas les mêmes (rires) !

- - T’imagines-tu en course, avec d’autres F1 ?
Mmmm, pas vraiment en fait (rires). Ça va très vite, ça freine très tard… quand il faut attaquer, dépasser, ça doit être chaud ! A l’inverse, c’est pareil pour un « pistard ». Il peut aller vite en essais avec une WRC. Mais en rallye, avec 2 passages de reconnaissance à 60 km/h, il ne sera pas très bien quand il faudra repasser à fond dans les spéciales.

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La Vidéo Officiel de TOTAL, avec l'essai de Loeb sur F1 pour ceux qui n'on pas encore vu...

http://www.sebastienloeb.com/downloads/videos/loeb_F1.html

Plutôt tres bien ...car apres seulement 20 min d'essais etre a 0,8s du temps de KOVA, moi je trouve cela incroyable

Joris a écrit:

Plutôt tres bien ...car apres seulement 20 min d'essais etre a 0,8s du temps de KOVA, moi je trouve cela incroyable

Je sais pas

je vais chercher et peut être trouver

je cherche et je sèche
un indice peut être ?

gilou50 a écrit:

je cherche et je sèche
un indice peut être ?

Bon, je le dit ou

Joris a écrit:

Il est pas sud afriquain?

Aller un dernier indice:

En image cette fois si...


C'est a Brand Hatch, sur Brabham...
Et le "nom" (bon, en fais c'est un numéros(sans les 2 dernier chiffre)) de la photo n'est pas lié à la bonne années... Mais cela est lié à une participation au mans.

mario Andretti
ou jack brabham

jano37 a écrit:

james hunt

Voilà la réponse:
1er Podium en WRC en Argentine pour l'Argentin Carlos Reutemann sur FIAT 131 Mirafiori avec comme coéquipier Perissuti en 1980

Et un second en 1985, en Argentine avec Fauchille sur 205 T16 E1


Cela lui donne donc au championnat du monde des rallye deux 66ième place au titre pour 2 troisième place... Sur 2 voitures qui n'ont rien à voir entre eux, avec 5 ans entre les 2 seul tentatives.


Mais, il est vice-champion en 1981, 1 point en arrière de Piquet... À l'époque de la guerre "Jones vs Reutemann" chez Williams en F1.

ET NON .......

Des rumeurs, des bruits qui courent, des démentis, des paris… Depuis quelques mois, voire depuis la première fois où Sébastien a essayé une F1, les commentaires allaient bon train. Quoi de plus naturel : imaginer un quintuple Champion du monde rallyes au départ d'un Grand-Prix, c'était excitant et tout simplement exceptionnel !

Tous les feux étaient au vert, et même si rien d'officiel n'avait été communiqué, Sébastien devait bien être présent à Abu Dhabi, le 1er novembre prochain. Et puis la décision de la FIA est tombée : pas de super licence pour le quintuple Champion du monde des rallyes. Entretien.



L’aventure éventuelle en F1 a pris définitivement fin aujourd’hui. Es-tu déçu ?

Non, pas forcément. Les choses, moi, je les prends comme elles viennent. De toute façon, il n’y a pas de regrets car il n’y avait pas d’ambition. Le seul regret que je peux avoir, c’est que ça m’aurait amusé de le faire. C’était un projet sympa. Mais bon, c’est comme ça ! Au moins, maintenant je le sais. Il n’y a plus à se poser la question. Et puis cela aura bien fait parler les journalistes : ils ont pu faire des suppositions, des analyses, etc… Ça les aura bien occupés jusqu’aujourd’hui.

Piloter en F1 exige une condition physique largement au-dessus de la moyenne. Avais-tu suivi un entraînement particulier ?

J’ai essayé de travailler mon endurance et ma nuque. Tout ça sans savoir si ça allait se faire ou pas. J’étais dans une optique de me préparer sérieusement au cas où… Et puis je me suis dit que quelle que soit ma décision, cette préparation me servirait de toute façon pour le circuit, notamment avec la 908. Malgré tous mes efforts, je ne pouvais pas prétendre être prêt. La F1, c’est tellement spécifique ! Physiquement, c’est beaucoup plus dur que le rallye et je sais que j’en aurais bavé. Au niveau cardio, il faut savoir que le cœur bat à plus de 180 pulsations minutes au volant d’une F1 ! Mes capacités physiques, entre autres, m’ont fait douter sur mon aptitude à répondre à ce challenge.

Tu as effectués quand même pas mal de tests, essais et courses sur circuits (endurance, Carrera Cup, essais F1) et cela n’a pas suffi pour avoir la super licence ?

Le règlement est très précis pour l’avoir. Je ne remplissais aucune des conditions stipulées dans ce règlement. La non obtention de cette licence est alors assez logique. C’est comme ça, c’est le règlement, c’est la décision de la FIA. Il n’y a pas à crier au scandale.

Est-ce une bonne chose d’avoir le dénouement de cette histoire avant le départ du rallye ?

En fait, Citroën avait insisté auprès de Red Bull pour avoir la réponse définitive avant lundi soir pour justement être tranquille avec cette histoire de Grand-Prix. Au départ, cela devait être annoncé dimanche soir, mais avec ce problème de super licence, ça a trainé jusqu’à hier.

Est-ce que cela t’a gêné pendant ta préparation au rallye de Grande-Bretagne ?

Non, pas du tout. Le rallye a toujours été ma priorité. Cette participation à un GP était un bonus, un cadeau que me faisait Red Bull. Ça ne se fait pas, ce n’est pas bien grave. J’aurais certainement l’occasion dans les prochaines années de faire encore des trucs sympas.

Que pense Olivier Quesnel de cette issue ?

Je ne sais pas, nous n’en avons pas encore parlé. Il était d’accord pour ma participation à ce dernier GP étant donné que cela n’interférait pas avec le championnat WRC. Et puis, il n’est pas fou, il préfère me savoir au volant d’une Porsche ou d’une F1 plutôt que sur une moto ou un VTT ! Il sait que j’ai moins de risques de me blesser ! (ndlr : son accident de VTT en 2006).

Fais-tu une croix définitive sur une participation à un Grand-Prix de F1 ?

Des opportunités comme ça, je m’étais dit que je n’en aurais qu’une dans ma vie. C’était pour ça que j’avais accepté. Là, elle est passée. Je n’ai pas eu la super licence cette fois, je ne vois pas comment je pourrais l’acquérir sans me préparer et sans faire les essais nécessaires en F1. D’autant plus que là, les deux championnats étaient joués. Button a gagné son titre mondial le week-end dernier, et le titre en WRC ce joue ce week-end. Du coup, ma participation n’aurait gêné aucun des deux championnats. Retrouver une opportunité comme celle-là me semble très improbable. Tout ça mis bout à bout, je ne pense pas que cette chance se représente un jour.

Par contre, si on te reproposes des essais en F1, tu y vas ?

Si mon boss me laisse y aller, oui ! C’est toujours un plaisir d’être au volant d’une F1. Si j’ai un jour l’opportunité de remonter dans une monoplace, je ne me priverai pas.

Te rends-tu compte que ton éventuelle participation au Grand-Prix d’Abu Dhabi a crée un buzz incroyable ?

Oui, je le sais. Mais bon, il ne fallait pas s’attendre à ce que je fasse un résultat. C’était clairement impossible. Il ne faut pas croire que je dis ça par fausse modestie. Je sais ce qu’il me manque quand je fais une course sur circuit : en moyenne, une seconde au tour. J’imagine qu’en F1, il y en aurait eu un peu plus. Je sais que le fait qu’un Champion du monde des rallyes puisse s’aligner sur un GP, fasse du bruit. Je sais aussi que tout aurait été analysé, alors qu’il n’y a pas grand-chose à analyser en fait. C’était juste un privilège que m’offrait Red Bull, c’est tout !

En tout cas, cela aura fait rêver de nombreux fans…

Et moi aussi ! Mais bon, c’est comme ça. Maintenant je vais me concentrer uniquement sur ce rallye de Grande-Bretagne avec en ligne de mire le titre mondial. C’est tout aussi excitant voire plus excitant qu’un Grand Prix de F1.

Sebastienloeb.com - Propos recueillis par Thomas Matera et Thierry Pirkelbauer

je pense ke c est mieux ke loeb n aille pas en f 1 il aura d autre opportunites notamment en circuit ( 24 h du mans et course d endurance ) il pourra mieux s y exprimer

Oui d'ailleurs , il ne faut pas oublier qu'il a fini 2 ème des 24H il ya 2 ans , pas mal non????

oui pas mal c vrai